

Bravo Litchy ! Je mets ça dans ma PAL alors 8D Du coup il vaut mieux commencer par quel livre pour entrer dans l'univers ?

Pierre Bottero a écrit dans l'ordre les sagas Les quêtes d'Ewilan puis Les Mondes d'Ewilan puis seulement Ellana après l'avoir fait apparaître dans cette saga. C'est surtout le dernier tome qui s'entrecroise beaucoup avec les sagas d'Ewilan D: Après personnellement je connaissais que Ellana donc j'ai lu les 3 livres avant tout le reste et j'ai quand même adoré, on n'est pas non plus sur une chronologie à s'arracher les cheveux comme star wars ou X-men donc tu devrais faire au feeling o3o
(Aussi je vois que je me suis trompée, la trilogie s'appelle à la fois Ellana et Le pacte des marchombres, alors tu avais bon, toutes mes excuses 8D)

Je te laisse mon tour Galad, tu as clairement plus gagné que moi dans le fond, tu m'as mâché tout le travail
J'ai commencé avec les quêtes d'Ewilan et en cours des quêtes d'Ewilan j'ai commencé Ellana, mais je soutient l'avis de Sygea, en soit y a pas forcément d'ordre, même si y a certaine scène qui font parfois ref à des situations des Quêtes d'Ewilan dans Ellana et le petit clin d'oeil fait plaisir ^^

Mais je ne les ai pas lu moi, donc c'était un peu de la triche Je connaissais juste le titre parce qu'on me l'avait conseillé, heureusement qu'il y avait les "marchombres" dans ton extrait Sygea sinon ça ne m'aurait pas parlé du tout !
J'ai un peu épuisé ma réserve de romans je crois donc je vous propose un petit texte bien plus court !
"Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure"

A part que c'est un poème, j'ai absolument aucune idée :/
un petit indice ?

L'auteur a été très lié avec Rimbaud en son temps =) Et il publie ce poème dans son premier recueil !

Alors, pour moi le seul auteur qui me vient quand tu parles d'un lien avec Rimbaud, c'est Verlaine, car j'avais appris en 1ère qu'ils avaient eu une relation, et que c'était par ailleurs un sujet qui revenait souvent dans les quelques poèmes de Rimbaud ~
Du coup je tente un Verlaine? Mais je connais aucun titre ;-; *a priori*

Pardon Zukki, je n'avais pas vu ton message ! Du coup c'est bien un poème de Verlaine, il s'agit de Chanson d'Automne, extrait des Poèmes Saturniens :3

Ohhh j'aime bien le titre "Poèmes Saturniens", c'est chou *3*
Voila ma proposition :
"Le lendemain fut, pour Emma, une journée funèbre. Tout lui parut enveloppé par une atmosphère noire qui flottait confusément sur l'extérieur des choses, et le chagrin s'engouffrait dans son âme avec des hurlements doux, comme fait le vent d'hiver dans les châteaux abandonnés"

La seule Emma que je connaisse, c'est le triste personnage de Madame Bovary, dont l'ambiance colle assez bien avec la description sinistre ! (Bon il y a probablement plein d'autres Emma dans la littérature, mais qui ne tente rien n'a rien)


Alors pour continuer dans la suite des romans traumatisants de cours de français, je propose :
"Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l’avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l’éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté, elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner : Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ; elle lui montrait ce qu’il a d’agréable, pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité ; les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d’un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d’une honnête femme, et combien la vertu donnait d’éclat et d’élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance ; mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que par une extrême défiance de soi-même, et par un grand soin de s’attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimer son mari et d’en être aimée."
(mon cauchemar de classe de première ;_; J'ai détesté ce roman du début à la fin, et j'ai dû répéter tellement de fois ce passage que je connais les premières phrases par coeur. Du coup je m'en débarrasse par ici)

Aaaahhh la Princesse de Cleves xDDD En lisant le début j'ai fais un bond en arrière, que de souvenirs xD
J'avais peur de tomber sur ce roman à l'oral du bac T^T (au final j'suis tombée sur l'autre roman que je voulais pas, le Planétarium xD)


Ah bah c'est amusant ça xD
La chance ! Nous on avait dû le lire entièrement D:
Du coup, je me permets de relancer vu que je suis sûre de moi !
"Eh bien ! Monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de l'être. Vous voulez parvenir, je vous aiderai. Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable vanité des hommes. Quoique j'aie bien lu dans ce livre du monde, il y avait des pages qui cependant m'étaient inconnues. Maintenant je sais tout. Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. Frappez sans pitié, vous serez craint. N'acceptez les hommes et les femmes que comme les chevaux de poste que vous laisserez crever à chaque relais, vous arriverez ainsi au faîte de vos désirs."

Ah je vois que je ne suis pas la seule traumatisée ! J'étais pareille Zukki, je ne voulais pas tomber dessus à l'oral... au final je suis tombée sur un vieux poème tout pourri de Hugo que je n'avais pas non plus aimé :')
Rastignac, ce nom me dit quelque chose ! Ce n'est pas un personnage de la Comédie Humaine, de Balzac ? Ou je confonds totalement ?

Aïe xDD
Alors, effectivement, on est sur du Balzac, et Monsieur de Rastignac apparaît et évolue dans de nombreux romans de la Comédie Humaine. Maintenant, il s'agit de trouver dans quel roman (célèbre, heureusement) se trouve cet extrait ! :D

Du coup je propose Le Père Goriot car c'est le seul que j'ai lu dans lequel apparaît Rastignac xD (sinon, go lire la Comédie Humaine en entier, ça ne me fera pas de mal !)


Cool /o/ Il faudrait quand même que je lise la Comédie Humaine... on va dire l'année prochaine, ça fera une bonne résolution x)
Du coup je reste dans les traumatismes de français, enfin un peu moins puisque ce texte était assez plaisant à lire je trouve ! Désolée, j'ai seulement trouvé une version écrire dans un français un peu vieillot, j'espère que ça reste lisible quand même x)
"Oüy, mais ma passion est usée pour D. Elvire, et l'engagement
ne compatit point avec mon humeur. J'aime la
liberté en amour, tu le sçais, et je ne sçaurois me resoudre
à renfermer mon coeur entre quatre murailles. Je te l'ay
dit vingt fois, j'ay une pente naturelle à me laisser aller à
tout ce qui m'attire. Mon coeur est à toutes les belles, et
c'est à elles à le prendre tour à tour, et à le garder tant
qu'elles le pourront. Mais quel est le superbe Edifice que
je vois entre ces arbres ?"

D. Elvire ça me fait penser à du Moliere ? Par contre j'ai un doute entre Don Juan ou Le Misanthrope ;-; même si le discours me rappelle quand même plus le libertinage de Don Juan :3

Oui c'est bien Dom (Don ? Je sais plus D:) Juan de Molière, bien joué ! o/

Je pense que tu as raison ça doit être Dom, c'est juste moi qui écris très mal xDD
Voici l'extrait que je propose :
— C’est un malin, ce garçon-là, me dit [un personnage] chemin faisant. Je n’en connais que trois à Londres capables de lui damer le pion et encore, pour l’audace, lui assignerais-je facilement la troisième place dans ce quatuor. J’ai déjà entendu parler de lui.
— Évidemment, répondis-je, l’employé de M. Wilson a le rôle important dans ce mystère de l’Association des hommes roux. Je parie que vous ne lui avez demandé votre chemin qu’afin de le voir.
— Pas lui.
— Quoi alors ?
— Les genoux de son pantalon.
— Et qu’avez-vous vu ?
— Ce que je m’attendais à y voir.
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Avis aux bouquinovores, ce petit jeu est pour vous ! Le principe en est simple : un premier joueur poste un extrait de livre, et il s'agit aux suivants de trouver le nom de l'auteur et du livre du texte cité ! Le premier qui trouve doit alors à son tour proposer un extrait.
Extraits proposés :
- "Lorsqu’il [l'incendie] lécha le quartier des Mages il flamboya dans les tons bleus et verts parfois émaillés des lueurs étranges de la huitième couleur, l’octarine ; lorsque ses flammes de tête s’infiltrèrent dans les cuves et dans les réserves d’huile le long de la rue des Marchands, il progressa par une succession d’explosions et de fontaines ardentes ; dans les rues des parfumeurs il dégagea une odeur suave ; lorsqu’il s’en prit aux bottes d’herbes sèches et rares emmagasinées chez les maîtres apothicaires, il fit perdre la raison à la population qui se mit à parler avec Dieu."
Auteur : ? ; Oeuvre : ? ;